Aide à l’autonomie : le maigre effort financier de la France

Le décret du 26 février sur la revalorisation de l’allocation personnalisée d’autonomie vient d’être publié. Il permet la mise en œuvre au 1er mars de la loi Rossignol sur l’adaptation de la société au vieillissement.

Une mince avancée alors qu’il reste pourtant tellement à faire au regard des besoins des Français les plus fragiles !

Le décret n° 2016-210 du 26 février 2016 permet une mise en application pour le 1er mars 2016 des mesures prévues par la loi n° 2015-1776 du 28 décembre 2015 relative à l’autonomie.

Ce décret consacre :

  • Une revalorisation des plafonds de l’Aide Personnalisée Autonomie,
  • L’allégement, sous certaines conditions, de la participation financière d’une partie des bénéficiaires.
  • Le rôle des aidants, en intégrant leur action et les solutions de répit dans le cadre des futurs plans d’aide.

Concernant le volet financier, le décret revalorise les plafonds d’aide maximum pour les GIR 1 à 4, mais révise également les modalités de participation des bénéficiaires de l’aide.

Le décret prévoit l’élargissement de la mission des équipes du conseil départemental chargées d’évaluer à domicile le plan d’aide de la personne dépendante. Non seulement un plan d’aide doit être dressé au regard de critères de l’APA, mais en outre, la proposition définitive de plan d’aide est assortie de l’indication des autres aides utiles au soutien à domicile du bénéficiaire et de son aidant mentionnées.

Au final, ce texte s’inscrit logiquement dans le prolongement d’une loi qui va dans le bon sens mais qui n’apporte que de maigres solutions aux aidants.

Or ces aidants sont le maillon fragile mais essentiel de la prise en charge des personnes dépendantes.

Beaucoup reste à faire en la matière.

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