Pour l’OCDE, la France doit améliorer la prévention

L’OCDE a publié le 4 novembre la dernière édition de son Panorama santé. Il tend à montrer que la France se compare toujours avantageusement à la plupart des autres pays développés si l’on étudie la plupart des critères.

Toutefois, la France doit poursuivre impérativement ses efforts en matière de réduction des risques pour la santé tels que le tabagisme, la consommation excessive d’alcool ou encore l’obésité

En matière d’accès aux soins, de qualité des soins et des ressources de santé, de niveau de dépenses associé à la disponibilité des ressources humaines en santé ou d’équipements, la situation de la France est très bonne comparée aux autres pays

De plus, les dépenses restant à la charge des patients sont en France les plus faibles parmi les pays de l’OCDE : 7 % des dépenses totales de santé en France en 2013 contre environ 20 % en moyenne dans l’OCDE. La part allouée aux dépenses médicales en France n’est que de 1,4 % de la consommation des ménages, soit deux fois moins que la moyenne parmi les pays de l’OCDE (2,8 %).

Pour autant, des marges de progression existent.

  • Le document de l’OCDE insiste toutefois sur la nécessité de réduire les recours aux urgences et à l’hospitalisation afin d’améliorer la prise en charge des maladies chroniques hors de l’hôpital.
  • Une autre des leçons du Panorama 2015 est que la France doit agir fortement pour réduire les facteurs de risque que sont la consommation de tabac et d’alcool, notamment chez les jeunes. Le pourcentage de la population qui fume quotidiennement en France est supérieur à la moyenne des pays développés (24 % en 2013 par rapport à une moyenne de 20 %) et il est presque deux fois plus élevé qu’en Suède et en Australie.

S’agissant du surpoids et de l’obésité, ce critère est plus faible que dans la plupart des autres pays mais il augmente de façon régulière : un adulte sur 7 l’était en 2012 (contre sur 9 en 2000).

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